Le chapiteau de Mireille Masciulli

Chapiteau de Mireille Masciulli

L’auteure

Portrait Mireille Masciulli

Qui suis-je ? De mon nom Mireille Masciulli, je suis passée à Flora Giardi, mon nom de plume. Flora, pour mon arrière grand-mère et Giardi pour la proximité avec jardin, en italien, et les sonorités. J’ai opté pour mes racines italiennes mais sans oublier mes liens avec la Pologne, l’Allemagne et un peu la Russie.

Originaire du bassin de Briey, où j’ai fait mes études secondaires, mon enfance a baigné dans les cités minières. Après des études littéraires et artistiques à Nancy, je suis titulaire d’une licence de lettres, de deux certificats en histoire de l’art et d’une maîtrise de littérature française sur Baudelaire. Je me suis consacrée à mon métier : professeur de lettres auquel j’ai associé une formation en informatique, qui m’a valu d’intervenir comme formatrice lettres-informatique auprès des collègues pendant vingt ans, et d’être en charge, avec un collègue, de la création du premier site lettres de l’académie, puis de celui des LP pour la partie lettres. Oui, une sorte de pionnière pas toujours convaincue mais honnête.

L’installation annuelle d’une semaine des arts en LP a été une évidence, créée en 1995, elle existe toujours, le flambeau est passé. Partie avec les palmes académiques agrafées sur ma veste, je me suis tournée vers ce qui m’attirait depuis toujours : la pratique de la terre (céramique), la pratique du taïchi, l’apprentissage de l’italien, le jardinage (guide composteur) et l’écriture. Comme dans toutes les formes d’art, il faut que l’œuvre aboutisse alors pour l’écriture, j’ai choisi l’auto édition. Arrivées en pleine pandémie, mes œuvres attendent que je les fasse connaître. J’ai ce devoir envers elles. Ce que j’écris ? Ce qui m’habite depuis des lustres et qui demande l’existence. Il y a là des bribes de mémoires romancées, des hommages et des fantaisies toutes porteuses de messages que le lecteur doit découvrir. J’ai  rejoint l’APAC( association plumes à connaître) parce que j’ai choisi l’autoédition pour la liberté mais peu de protes s’ouvrent quand on n’a pas de maison d’édition derrière soi.

Me voilà donc : Mireille Masciulli.

 

De la lecture à l’écriture

Passionnée des arts et des lettres, tombée toute petite dans la magie des livres, dévorant tout dans les ouvrages mis à portée des yeux, absorbée dans la lecture au point d’en effacer le monde réel au grand dam des parents, dans  mon monde, les cités des mines de fer, je fus privilégiée parce que mon mineur de père lisait et connaissait la nécessité de lire. Pourtant dans ce village de 1500 âmes, on était très loin de la Littérature. Il a fallu un professeur, maître auxiliaire, futur agrégé de lettres pour nous fustiger de notre ignorance au point de nous lancer dans la Vraie Littérature. Il était lettré mais pas pédagogue, je lui dois tout de même d’avoir systématiquement lu tous les auteurs proposés à l’étude en lettres et même plus… et d’avoir aimé cela. Après la littérature française, c’est la littérature étrangère qui m’a envoûtée.

Vous me direz « Quel rapport avec l’écriture ? ». C’est tout simplement dans la continuité.

Ma venue en écriture est tardive mais j’ai des carnets et des débuts d’histoire partout. Tout simplement, j’étais très occupée à faire découvrir lecture, écriture, arts à de jeunes cerveaux ; à épauler des enseignants surchargés de travail et parfois dépassés par leurs vis-à-vis.

Enfin libre, mon bic – oui, j’écris au bic, a couru tout seul sur la feuille. J’avais des comptes à rendre. A qui ? A moi, à ceux que j’avais côtoyés, à ceux que je côtoyais, aux autres. Il fallait que toutes ces images, ces histoires, ces souffrances, ces bonheurs sortent.

Écrire, c’est un voyage. Je découvre ce qui dort en moi, ce que j’ignore, je ne mène pas une histoire c’est elle qui m’emmène, me commande. Quand on fait de la terre, céramique, on a une idée précise de ce que l’on veut et pourtant, c’est toujours l’argile qui a le dernier mot ; en écriture c’est un peu pareil. Alors j’écris parce que je suis menée par le bout de ma plume, qui elle-même est menée par une volonté, qui m’anime au-delà de ma conscience. J’avoue être parfois surprise par le voyage. Être lue est étrange, c’est partager une part de soi et en faire don pour le meilleur, pour qu’elle vive, transmette, interroge, fasse rêver, réfléchir.

Alors écrire, pour quoi faire ? Recréer, dire, rappeler, aider, se construire, interroger, s’interroger… Ecrire pourquoi ? Parce que c’est le propre de l’humain et sa seule chance de le rester.

Le livre

Couverture livre

<< Le roman d’une révolte dans un EHPAD lorrain au temps du COVID >>

Et si vous vous réveilliez un jour sans comprendre ce qui vous arrive.

Et si vous vous retrouviez enfermé, nourri, logé, blanchi dans un silence criminel.

Et si vous distribuiez des plateaux repas comme une coupable.

Et si vous n’aviez de ressources que d’envoyer des lettres à un fantôme peut-être.

Et si vous vouliez que cela change.

Ce sont les chemins que propose ce texte, des chemins qui mèneront vers un avenir tout à fait inattendu.

Autres livres

Livre 2 MIreille Masciulli

Dialogue avec un vieil hêtre: Suivi de Forêts

 

Flora Giardi 2020

Livre broché 10 euros

 

Et si, par une journée ensoleillée et enneigée, il vous venait l’envie de faire une promenade dans le silence ouaté de la forêt… Et si vous entendiez alors une voix dans votre tête qui vous gronde et vous raconte… Et si c’était l’âme de la forêt qui accepte de prendre contact avec vous… Que vous dirait-elle ? A vous de le découvrir.

Voyage au pays des ombres

Voyages au pays des ombres

Flora Giardi, 2020,
184 p., 14.81×20.98 cm, ISBN 978-2-491-06803-5
livre broché 13 €

 

<< Des destins de femmes, Érythrée, Brésil, Bretagne, Chine… >>

Il suffit de presque rien parfois, pour que le stylo s’envole… un impondérable, un regard porté pendant trente ans dans un coin de la mémoire. Un regard noir aussi profond que le désespoir, le néant, l’enfer peut-être. Celui d’une Érythréenne affamée portant celui ou celle qui avait été son enfant vivant…
Quel destin pour cette femme et ses sœurs et toutes les femmes… ces ombres, ces moitiés dans un monde d’hommes ?
Alors des histoires, des histoires pour découvrir, réaliser, s’interroger et construire autrement en détricotant la toile tissée autour des femmes par des hommes. Des textes pour commencer à réfléchir à tisser notre toile et notre imaginaire pour être enfin ! Naître au monde toutes seules et choisir son image, son imaginaire, son avenir, son devenir.

Poussière de minette

Poussières de minette

Flora Giardi, 2019,
110 p., 15.59×23,39 cm, ISBN 978-2-491068-00-4
livre broché 11 €

 

<< La vie autour de la mine, dans les cités minières de Valleroy (Meurthe-et-Moselle) >>

Des fantômes surgis du passé, des existences aujourd’hui oubliées traduisent la vie autour de la mine et rappellent nos origines, notre histoire.Pour que le lien demeure entre ceux qui ont tissé le monde d’aujourd’hui et les autres, suivons le destin de Yo, Giovanna, Brigitte. Ils sont là, étrangement pareils à nous et parfois bien différents.Pourtant nous nous devons de connaître ces racines, d’y réfléchir et d’entendre les échos qu’elles éveillent dans notre quotidien parce que les histoires et l’Histoire se répètent.

Pour suivre l’auteure et/ou acheter ses livres

Catalogue des éditions JALON – Histoire et Patrimoine local

Catalogue

 

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