Le chapiteau de Bernard Appel

Chapiteau Bernard Appel

L’auteur

Portrait Bernad Appel
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J’ai commencé à écrire des poèmes pour que demain ne soit plus un tourment labourant plexus et ventre, pour que les brumes aient enfin la douceur d’un humble baiser sur mes tempes, pour ne plus avoir mal que des estafilades de la ronce sur les chemins libres de l’enfance.

Pour tenter de saisir tous ces foisonnements, je n’ai pu me contenter d’essayer de devenir un habile technicien de la prosodie, ni un méticuleux comptable de syllabes. J’ai dû sans cesse conquérir ma liberté (*). Mon style poétique, si tant est que je puisse prétendre en avoir un, s’est forgé au fur et à mesure du temps. Je ne suis d’aucune école, d’aucune chapelle, d’aucun dogme ; je me laisse traverser par toutes les influences sans en adorer ou en répudier aucune. Les seules contraintes que je m’impose sont celles que me dictent et m’imposent mon oreille et mon exigence de sens, de lisibilité, d’authenticité, d’harmonie et de musicalité. Et contrairement à ce que l’on pourrait croire, cela ne ressemble en rien à de la facilité ! Oui, j’aime la musique des mots, j’aime aussi leur chair, leurs couleurs, tout autant que leur sens. J’aime la poésie orale et dite, vivante, sortie de la poussière figée des bibliothèques. Je redoute la poésie monocorde et monotone à force de régularité formelle et d’habileté technique. La poésie ne doit -elle pas être tour à tour, cri, plainte ou murmure, action de grâce, signal d’alarme, envol ou déchirure, battement de cœur ou de paupière, humble recherche d’éternité dans la fugacité de l’instant, expression charnelle ou sensuelle des émotions les plus intimes, souffle, frisson, halètement, vie…, toujours aux lisières d’un monde en recherche désespérée de sens où le poète, inlassablement, funambule ? De poème en poème, je suis ainsi devenu une sentinelle, un « guetteur de lisières » – lieu privilégié pour contempler le monde -, un funambule opiniâtre qui débusque les mots, en équilibre précaire entre l’ombre et la lumière, un homme tout aussi déterminé que fragile dans ses ambivalences, à la recherche éperdue de la tendresse, cette planète tout à la fois douce et mélancolique qui, souvent, adoucit la rudesse du chemin.

A ce jour j’ai publié 6 recueils qui peuvent être consultés et commandés sur mon site internet :

bernardappel.com

« Brumes et chemins »

« Il fera bientôt noire nuit »

« Dedans le ventre doux d’un souvenir de femme »

« Guetteur de lisières : du fugace à l’éphémère »

«  Un peu de buée mauve »

« Promenades dans les Vosges … et ailleurs »

Ces six recueils sont le kaléidoscope de mon parcours de vie dans un monde et une humanité dont j’aimerais tant qu’ils « s’éclaboussent de bleu », comme le chante si joliment Jacques Brel, dont je suis un fervent admirateur. Un monde où je sais qu’au-delà des tempêtes et des doutes, des défaites e des déroutes, il faudra continuer à avancer, opiniâtre et debout, sur d’étroits et sinueux sentiers souvent embroussaillés…jusqu’au dernier souffle, jusqu’au bout de la route, en essayant que toujours, l’ombre fasse un peu de place à la lumière.

(*) voir mon texte : « Conquérir sa liberté » dans la rubrique « commentaires libres »

Le livre

05 - Couverture complète

« PROMENADES DANS LES VOSGES…ET AILLEURS »

 

Ce petit recueil est mon 6ème ouvrage et c’est sans doute celui qui me tient le plus à cœur !

Il marie intimement prose et poésie. Son titre : « Promenades dans les Vosges…et ailleurs » annonce tout de suite la couleur.

La prose : pour transmettre les impressions intenses et sensuelles et la profonde jubilation que j’ai ressenties lors d’une traversée pédestre des Vosges, en solitaire ; un hommage émerveillé à la marche comme source de vie sur les chemins de plénitude, appuyé par de nombreuses citations d’écrivains poètes, philosophes et marcheurs.

La poésie : pour émailler le récit de poèmes, parfois très courts, que m’ont fréquemment inspirés les divers paysages côtoyés et contemplés au cours de mes très nombreuses randonnées dans les Vosges…et ailleurs.

Le tout est abondamment agrémenté de photos, pour la plupart généreusement offertes par mon ami Pascal KWIATKOWSKI. Sans oublier la non moins généreuse et précieuse contribution technique de ma grande amie, Nicole METIVIER, qui a mis tout son cœur à la réalisation matérielle de l’ouvrage et en a aimablement rédigé la préface.

Vous comprenez mieux maintenant pourquoi cet ouvrage, marqué du sceau de l’amitié, tient une place privilégiée dans mon modeste parcours d’ « écriveur » et, surtout, dans mon cœur.

Ce que l’auteur souhaite vous dire :

CONQUERIR SA LIBERTE

 

Ecrire à propos de la liberté ! Ce devrait être aussi enivrant que prendre son envol pour l’oiseau, aussi enthousiasmant qu’un éternel voyage au bout du monde.

Et pourtant, mes mots ont des semelles de plomb. Comme s’ils savaient déjà, depuis toujours, que la liberté n’est point cette insouciance légère comme plume dont on rêve aux soirs fourbus, ni le vagabondage gratuit de la pensée déverrouillée avide de grands espaces sans contraintes.

La liberté n’est pas un mythe pour doux rêveur fantasque ou dandy superficiel et capricieux.

La liberté c’est la porte qui s’ouvre sur la vie, sur l’immensité des possibles que nous devons habiller de rencontres, de partages, de tendresse, d’amour, de lumière.

La liberté nous rend totalement responsables de notre vie. Nous n’avons pas le choix : pour être libres, il faut vivre d’abord.

Et les mots bien sûr ne suffiront jamais.

Comme ceux des plus beaux poèmes, ils tentent pourtant sans cesse et fort joliment d’approcher cette liberté qui fascine comme on tente d’atteindre une inaccessible étoile. Ils tracent le plus souvent des chemins pas très sûrs, sinueux, tortueux et embroussaillés, mais cependant magnifiques, car éclaboussés de musique, de confiance, de lumière et d’espérance.

Et paradoxalement, plus ils cherchent, hésitent et tâtonnent, plus les mots deviennent libres. Libres de l’ardente obligation intime que le poète a de rendre grâce à la vie.

 

CE QUE DIT DE MA POESIE, GENEVIEVE KORMANN (Présidente de l’APAC)

 

C’est sur un fil de soie que l’on s’engage dans l’univers poétique de Bernard APPEL, en équilibre toujours, mais en permanence guidé par l’indicible lumière qui montre la frontière séparant des profondes ténèbres les cieux les plus limpides. A la première respiration d’un vers, le silence se pose. Au premier cri qui résonne, notre conscience s’ouvre. A chaque soupir que déclenche la passion, c’est notre âme qui s’enflamme et frissonne à la fois. De batailles en combats contre soi ou le monde, immuable, s’étire le rai de lumière au bord du précipice. Bernard APPEL avance ainsi, un pied sur la terre ferme et l’autre dans le vide, la parole en balancier qui maintient l’équilibre. Le suivre au fil des mots c’est avancer avec, en bandoulière, nos cris et nos soupirs, nos colères et nos instants de paix qui se croisent aux siens et libèrent nos questions parfois trop fermées et nos douleurs qui blessent. Toujours m’émeuvent et me bouleversent tous ces voyages de la pensée qu’offre la poésie de Bernard APPEL car toujours j’en sors meilleure, moins sage et plus lucide. C’est une poésie qui berce et bouscule à la fois, fait remonter à la surface les doutes qui sommeillent et ouvre tous les chemins à notre vigilance qui naufrage.

Les prochains événements littéraires de l’auteur

  • Fêtes de la Mirabelle à METZ, le 27 août 2020 après-midi à partir de 12 h (il s’agit d’un projet proposé par le service culturel de la Ville de Metz à confirmer et dont le lieu reste à préciser).
  • Salon littéraire à FAMECK, le 27 septembre 2020.
  • Salon littéraire à ETIVAL (88), le 7 mars 2021 de 10 h à 18 h.

Pour suivre l’auteur et/ou acheter ses livres :

Pour suivre l’auteur et acheter ses livres :

Site web : bernardappel.com